책을 좋아하는 친구가 한국에 신간으로 나온 ‘김투이’라는 작가를 소개해 줬다. 베트남 사람이 캐나다 몽헤알로 이민을 가서 프랑스어로 쓴 에세이라며 내 생각이 났다고. 한국에는 2권이 번역되어있지만 불어로 찾으니 출간된 책들이 훨씬 많았고, 일단은 친구가 읽었던 Mãn을 샀다. 작가이름은 실제 베트남어로 ‘쮸이’라는 발음에 더 가깝다.
아주 내밀한 이야기를 기대했는데 그것보단 베트남의 일상성이 담긴 장면들이 나왔고, 오히려 반가운 마음으로 읽었다. 챕터는 한 페이지씩 불어단어와 베트남어로 간단한 타이틀이 동시에 적혀있고, 서사적으로 다음 챕터가 자연스럽게 이어져가는 부분이 괜찮았다. 작가는 캐나다에서 베트남 전통요리를 전문적으로 알리는 일을 하는 직업을 가졌기 때문에 음식이나 요리에 관한 감각적인 묘사가 자주 등장한다. 내가 좋아하는 음식인 반꾸옹이 나오는 부분이 있다. 외국에서 베트남음식 전문점을 가도 절대 반꾸옹은 못 볼 것 같다. 서양에서는 팬케익이나 Crêpe이라고 밖에 설명을 못하지만 해물파전과 팬케익은 동그랗고 납작한 것 이외에는 전혀 유사한 점이 없는 것 처럼 반꾸옹은 또 훨씬 다르다. 시중에 파는 라이쓰페이퍼가 아닌 반꾸옹은, 식당이나 길거리에서 즉석으로 농도가 옅은 쌀반죽을 국자로 퍼서 팬에 올려놓고 뚜껑을 덮고 스팀으로 몇 초동안 익히는 방식이다. 프랑스에서 먹는 크레페만큼이나 얇고, 생미역처럼 미끈거린다. 만두처럼 속을 넣고, 김밥처럼 돌돌 굴려서 모양을 만든 다음에 가위로 손가락 한마디 정도 길이로 잘라서 접시에 담아준다.
책의 중간부에서는 베트남의 노동자들을 떠올렸다. 회사에서 집으로 가는 길에는 1군에서 안푸로 터널을 지나가는 고속도로를 타는데 이 주변동네가 한국으로치면 신도시라서, 오토바이로 출퇴근하는 노동자를 많이 본다. 베트남의 공장이나 건설현장에서는 러쉬아워를 막기 위해서 4시반부터 7시까지 시간 간격을 세타임 정도 두고 퇴근시간을 줬다. 그래서 보통 저녁쯤엔 어렵지않게 노동자들을 마주친다. 그날 점심으로 먹고 남은 쌀밥과 국을 비닐봉지에 담아서 오토바이에 매달아서 갔고, 아주 낡고 약한 코튼원단으로 만든 작업복을 입고있다. 대부분 체구가 작다보니 일반셔츠에 비해서 항상 요크 너비가 항상 높아서 등판 진동선까지 내려올 정도다. 오토바이에 탄 노동자들을 생각하면 아직도 기억에 남는 두가지.
‘lon’ signifie canette et ‘di’, partir. Ces deux sons ensemble en français font ‘lundi’ dans l’oreille d’une Vietnamienne. p.11
Pendant ce trajet qui traversait une plantation de durians, au milieu de ces lourd fruits épineux qui ne tombent heureusement que la nuit, elle a aperçu son père en discussion avec deux homme. p.33
Nous ne parlons jamais de la température dans le sud du Vietnam. Nous ne faisons jamais de commentaires, peut-être parce qu’il n’y a pas de saisons, pas de changement, comme dans cette cuisine. Ou peut-être parce que nous acceptons les choses telles qu’elles sont, telle qu’elles nous arrivent, sans jamais questionner le pourquoi ni le comment.
Je ne trouverai jamais de réponses à mes questions et c’est peut-être pour cette raison que je n’en ai jamais posé. Je ne faisais que monter et descendre les marches qui reliaient mon four à mon lit. p.37
Or, je n’ai pu que le réchauffer avec la couverture qui portait encore l’odeur du long voyage entre la manufacture chinoise et notre appartement. p.40
Je lui montrais comment retenir le riz collant dans les couches superposées de feuilles de bananier en les serrant fermement mais sans étouffer le riz. C’est toujours un équilibre fragile, que les doigts ressentent mieux que les mots ne savent expliquer. p.54
Mes affectations m’avaient toujours été imposées par le quotidien, par les missions de Maman, par les impossibilités et les possibilités. Comme elle, je n’avait jamais choisi un but particulier. Pourtant, je me surprenais à être de nouveau assise sur les ailes d’un avion qui m’emportait vers une destination précise, planifiée, désirée et, surtout, vers une personne qui m’attendait, qui m’accueillerait, qui me recevrait. p.117
La famille de Soeur Deux correspondait au portrait de ces capitalistes coupables de la déchéance du pays ainsi que de sa déchirure et de son indécence. p.120
Nous avons tenté l’ubiquité en imbriquant nos univers et en déplaçant les continents. p.130
Je possédait l’éternité parce que le temps est infini quand on n’attend rien. p.137
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