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John Boyne- La vie en fuite

甛蜜蜜/영혼의 방부제◆

by Simon_ 2024. 10. 9. 23:12

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John Boyne- La vie en fuite

그레텔의 과거인 1946년도부터 시작해 현재를 챕터마다 번갈아가면서 이야기가 이어진다. 당시의 가해자의 가족으로 망명자의 신분이 되어 여러나라를 떠돌아다니는 그레텔의 인생. 현재의 시간에서는 그레텔이 폭력적이고 권력이 있는 남성인 헨리와 만나게 되며 사건들이 연달아 일어나고 신분을 폭로하겠다는 위협을 받는다. 그동안의 수치심과 떳떳하지 못했던 인생을 헨리로부터 그의 가족을 구하게 됨으로써 못다한 용기를 내는 장면으로 끝이 난다. 역사적인 사건이 개인에게 남긴 흔적들과 여전히 지금에 와서도 가정에서 폭력을 당하고 있는 사실을 동시에 소설에 담았다. 과거와 현재로 반복해 읽게 되어서 지루할 틈이 없었고 나이든 그레텔의 심경변화와 해방에서 짜릿함이 느껴진다. 

 

 

 

Je plongeai les mains dans la boîte. La sensation était merveilleuse, les boutons étaient frais et durs contre ma peau, et ils bougeaient en même temps que mes doigts, comme de minuscules créatures marines qui auraient pris vie à mon contact. p.53

 

En grandissant, beaucoup de gens deviennent très différents de leurs parents.

Tout le monde a l’air de le croire, répondit-elle d’un ton péremptoire, en secouant la tête. Mais dans le fond, nous somme tous de pâles imitations de nos parents. p.62

 

Elle est un peu jeune pour une vie oisive, tu ne trouves pas ? repris-je. Une jeune femme comme elle devrait gagner sa vie, ne pas dépendre de son mari. 

-Elle n’est pas oisive, protesta Heidi. Elle a cet enfant dont elle doit s’occuper, pour commencer.

-Il a neuf ans. Il est à l’école, la plupart du temps. Elle est peut-être comme ces femmes qui passent leur matinée à la salle de sport, puis retrouvent des amis pour déjeuner, et qui à l’heure du thé sont déjà ivres tellement elles ont bu de cocktails. Ce n’était pas très gentil de ma part, mais je n’étais pas de bonne humeur ce jour-là. p.114

 

Comme moi, ils espéraient trouver à l’autre bout du monde un peu de soleil et de nouvelles opportunités. p.165

 

“Est-ce que vous aimez vous promener, Mrs F. ?”

demanda-t-elle, et je lui souris, surprise par la familiarité du sobriquet, mais pas offensée. Il y avait dans sa voix une innocence, une authentique curiosité, que j’appréciai. p.220

 

Vous êtes infirmière, c’est ça ? lui demandai-je quand la conversation eut l’air de s’essouffler un peu, et elle secoua la tête.

-Médecin, réctifia-t-elle. Un tel préjugé était sans doute injuste, mais à mon avis personne ne l’aurait d’emblée prise pour un médecin. À vrai dire, elle ressemblait plutôt à une danseuse de cabaret. 

Je la voyais à présent sous un jour totalement nouveau, ce qui témoignait d’une grande étroitesse d’esprit de ma part. p.228

 

 

“Et si vous aviez travaillé, dit Eleanor tandis que le serveur emportait nos assiettes. Si vous aviez pu faire n’importe quel métier, qu’est-ce qui vous aurait attirée?”

Je me creusai la cervelle à la recherche d’une réponse. Rien ne me vint et je trouvai cela terriblement triste. En vérité, j’avais l’impression que je n’aurait été capable de rien. Je n’avais pas été élevée de cette façon. “Rien”, avouai-je enfin, au bord des larmes. Je crois que je l’effrayai un peu quand je pris ses mains dans les miennes et les serrai fort. “Je n’aurais pas été capable de faire quoi que ce soit. Vous ne voyez donc pas ? Vous ne comprenez pas ? Même si j’avais voulu, cela aurait été impossible.” p.237

 

 

 

 

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